Atelier le mot en plus
Un atelier d’écriture qui permet des ouvertures sur l’imaginaire, favorise les glissements de sens, les condensations, les images. Il met en jeu le travail de la langue en proposant de le vivre concrètement par des actions vécues physiquement. Il peut entraîner les participants dans un processus de création poétique. Ce vécu parfois perturbant, une fois analysé, peut être un moteur, un tremplin pour se projeter dans de nouveaux projets d’écriture.
Voir les textes produits lors de cet atelier avec des professeurs de collège.
Voir l’article de Jean-Paul Robert et Jean Marc Champeau sur cet atelier.
Texte tournant
Vous avez de nombreuses expressions sur votre feuille, maintenant vous allez les écrire autrement : vous renversez leurs termes pour en faire des expressions nouvelles, étonnantes, inhabituelles. Faites entrer les mots en collisions pour qu’ils vous surprennent. Ces expressions pourront être montrées.
Photos
Laisser vraiment 5 mn pour l’écriture de la première photo. Répondre patiemment à toutes les nombreuses questions d’incompréhension de la consigne. En fait, tout le monde a compris. Simplement il y a des résistances à une écriture rapide, ou des résistances à l’écriture. Car ce jeu va permettre d’écrire pour de bon.
Mini-recueil
Ce mini discours répond assez bien à deux inquiétudes : celle de la page blanche, forte chez les adultes, bien moindre chez les enfants ; celle de la profusion des livres, inquiétude bien partagée. A quoi ça peut servir d’écrire encore ?
Vers l’atelier mutantiste
Cet atelier est conçu pour opposer aux solidaires « inspiration/programmation » qui situent le sujet créateur dans une transcendance irrespirable l’expérience d’un « medium/support » au texte qui implique une nouvelle façon de le « tenir en main », le lire, le ranger… Il passe par la création d’une incompétence collective : le rapport entre le texte et son support devient un problème partagé, qui fédère le groupe, et insoluble, qui rend chaque participant responsable du devenir de cette bibliothèque.
Construction historique de ces ateliers de poésie
Une série d’ateliers montre l’évolution des recherches sur la question de l’imaginaire. Je suis mon alphabet, atelier prénoms , La lettre, atelier alphabet, Atelier lapsus.
Ateliers, point de départ qui ont provoqué polémiques et débats au sein du secteur écriture. Car ces ateliers se centrent sur les lettres et les ratures, « ces lettres et ces ratures étant le signe que quelque chose fonctionne dans un au-delà de ce qui est écrit sur le papier, dans le champ qui au-delà encore de la forme requise structure le sujet, puisque « l’inconscient est structuré comme langage » et qu’il ne se manifeste généralement à nous que par ses « bévues« . (Odette Anna Toulet)
Ce parti pris d’aborder le travail de l’imaginaire en interrogeant le concept psychanalytique d’inconscient n’a pas fait consensus. Le débat qu’il a suscité a ouvert des champs d’expérimentation.
En parallèle, les recherches centrées sur le travail de l’écrivain, interrogent la spécificité du travail de l’écrivain. La place et les enjeux de la lecture dans le processus d’écriture y est fondamental. : Atelier de lecture.
L’imaginaire est ensuite investit au travers « des structures anthropologiques de l’imaginaire » et notamment en se basant sur les apports de Bachelard : Auto Portait l’hôte au portrait.
Par ailleurs est interrogée la posture d’un auteur, là celle d’Aragon, et la place du secret dans l’écriture. Le mentir vrai.
Puis l’atelier est présenté et analysé comme processus de création, mettant en regard des consignes, les étapes et processus en oeuvre, et prenant alors pour référence les apports de Didier Anzieu. : Art Brut, ou le corps de l’oeuvre.
Une réflexion sur “ poésie ”