Archives pour l'étiquette Revue Dialogue

collectif ôdébi

programmation 2016-2017

« Les textes ont été une nouvelle fois mis en danger, retournés par la pédale de boucle. Quelque chose de nouveau s’est crée dans la perturbation. Les textes lus en direct, ont été enregistrés dans une loop, sur deux pistes distinctes. Envoyer cette matière sonore, en jouant sur les deux pistes, en jouant avec les filtres et les effets, voilà une manière très mécanique de transformer le texte. L’utilisation de la pédale permet une autre écoute. Les mots d’un même texte se retrouvent différés, perturbés, les phrases déconstruites produisent d’autres sens. On retrouve le texte initial, mais avec des débordements. La pédale déconstruit et la part de hasard que génère cette action oblige à écouter autrement le texte en mouvement. L’insistance produite par la répétition des boucles fait entendre des chevauchements de voix, des silences résistants. »

in Cahiers de Poèmes n°74-75, juillet 2016

Naissance du collectif (Lire l’article en entier)
Et pourtant, tous, se sont retrouvés dans les tourbillons de l’improvisation poético-musicalo-corporelle. Un énorme n’importe quoi rempli de perles rares qui ne se vivront qu’une seule fois… De cette rencontre, est né le collectif Ôdébi…

Enjeux du collectif (Lire l’article en entier)
Un collectif artistique commence à voir le jour. Il interroge la poésie vivante par‐ fois turbulente dans sa dimension non maîtrisée, dans la multiplicité des sens, dans son rapport à l’imaginaire. Il interroge l’action culturelle d’ici et maintenant.

Rencontres avec un public

Savoir et création – Dialogue n°156

Dialogue n° 156 – Savoir et création :
un couple indissociable ?

dial_156_rdt
Peut-on construire des savoirs sans faire acte de création ? Peut-on faire acte de création sans construire ses savoirs ? Ces questions qui interrogent, traversent le GFEN depuis de nombreuses années, sont reprises dans ce numéro.

N’y aurait-il pas un noyau central inhérent à l’activité humaine, dont la création et la construction de savoirs seraient les deux pôles. L’homme a besoin de ses deux jambes pour marcher. Il a surtout besoin du déséquilibre qu’entraîne l’articulation de ses deux jambes pour avancer. N’en serait-il pas de même pour savoir et création ?

Que l’on interroge le travail d’une oeuvre ou la construction d’un savoir, un mouvement, un déplacement s’opère, oblige à ouvrir une autre appréhension du monde. Chacun de ces pôles sont des articulations essentielles pour mettre en mouvement notre pensée, notre engagement dans la pensée.

En quoi ces ressorts d’émancipation nous semblent-ils essentiels ? Comment croiser les diverses approches portées par le mouvement pour que, sur tous les terrains (scolaire, éducatif, culturel), chacun puisse être acteur, transformateur, porteur d’émancipation pour chacun d’entre nous ? Quels espaces construire ensemble pour permettre d’inventer de nouvelles démarches de création, de construction de savoirs ?

Articuler création et savoir, c’est permettre de découvrir nos potentiels d’imaginaire en construction constante grâce aux perturbations causées par les autres, grâce aux dérangements et déplacements qu’ils provoquent dans notre compréhension du monde. Ces déplacements sont nécessaires dans les lieux éducatifs, même s’ils dérangent. Ne serait-ce pas un moyen de dépasser les obscurantismes qui nous étouffent ?