université et formation d’adultes

Des ateliers d’écriture en université de sciences (Dialogue 122 Fabienne Viallet)
Dans cette expérience, ce qui me semble intéressant, c’est d’avoir transformé un processus traditionnel de transmission de connaissances (comment écrit-on un rapport ?), en un atelier de création et d’expression susceptible de donner un sens au travail de projet.

Écriture et création, qu’est-ce que ça change ? (Dialogue 139 Sophie Colardelle)
Il est donc très important de mettre en place des espaces pour créer, et pour écrire ses pratiques professionnelles et ses pratiques de création, dans les entreprises, les centres de formation et ailleurs. Comme il est nécessaire de socialiser ses écrits afin de les mettre en partage à l’intérieur et à l’extérieur de sa corporation. Travailler la subjectivité dans l’écriture des pratiques professionnelles en utilisant la création comme médiation, permet en même temps qu’une reconnaissance des travailleurs et de leurs pratiques, de mettre à distance ses pratiques, d’assumer ses responsabilités et d’échapper à toute docilisation. En déconstruisant des modèles, des chemins de pensée se multiplient. Chacun s’engage dans un processus de réalisation de soi qui le relie aux autres et au monde tout en élaborant une parole singulière, et devient porteur d’Utopie, d’avancées sociales et politiques.

La dialectique du centre et de la marge. Dans les parages d’Alechinsky (Dialogue Hors série, Odette et Michel Neumayer)
Au passage, on notera que ce type de pratiques de création a toute sa place dans les activités d’accompagnement. L’atelier se mène en effet tout aussi bien avec des jeunes et soutient d’autres ambitions que seulement distraire les enfants, d’initier au « beau », ou, cerise sur le gâteau, d’être la récompense à laquelle on n’accède qu’une fois faits les devoirs pour le lendemain. Quelles ouvertures pour les enfants et adolescents dans l’accompagnement ? Quelle place faire aux pratiques de création : créer pour se détendre, s’amuser,  problématiser, devenir bon en arts ? Les problématiques de création comme métaphores pour comprendre ce que nous vivons…

Qui écrit l’histoire ? (Dialogue 109 Annie Gleyroux Ducom)
Si chacun est acteur de la ‘grande histoire », pour autant qui s’autorise à en faire l’analyse, à en produire un récit critique et à travailler une vision complexe de cette histoire à laquelle il contribue trop souvent de manière insconsciente.

CONSTITUER LE POINT DE VUE DU TRAVAIL, UN ENJEU MAJEUR
(Dialogue 124 Michel et Odette Neumayer)
Les grands mots sont lâchés : travail, expérience, formalisation. C’est autour d’eux que s’organise cet article. Pour cela, nous nous appuyons sur les apports d’une formation en « ergologie », qui dans notre pratique professionnelle quotidienne nous ont été fort utiles.

Le triomphe par le ratage même » Dans les parages d’Henri Michaux (DIalogue 138, Odette et Michel Neumayer)
Si on accepte d’en rester à la pédagogie en affirmant « le triomphe par le ratage même », on va plus loin que la simple réhabilitation et analyse des erreurs. Elle annonce un combat : combat avec soi-même, avec la matière, avec les normes. Combat que Michaux n’a cessé de mener dans son oeuvre plastique et dans ses textes poétiques.

D’une urgence à l’autre : l’entre deux (Dialogue 117 Fabienne Clerc-Pape)
Il pourrait paraître dérisoire de proposer d’écrire de la poésie à ceux dont les frigos vides n’attendent pas toujours la fin du mois… Dans le contexte de la formation professionnelle, la proposition d’un atelier d’écriture, compris comme activité d’invention, de création et de culture ne revêt aucun lien apparent avec les préoccupations et les besoins immédiats exprimés par l’apprenant. Celui-ci a besoin de se saisir rapidement d’un outil. Il est en urgence d’écrit.

Lire les brouillons d’enfants (Dialogue 96 Hélène Cohen Solal et Josette Marty Minière)
Cet atelier reprend une démarche mise en place en région parisienne pour des stages de formation en institution (MAFPEN) dans lesquels il s’agissait d’explorer les potentialités créatrices d’un écrit d’enfant en dehors des imperfections grammaticales et orthographiques. Ce qui pour des enseignants représentent une rupture par rapport à l’habitude et aux réactions traditionnelles que suscite tout écrit malhabile dans sa graphie.

Du vécu à l’animation de l’atelier d’écriture ou la gestion de la prise de risque dans l’atelier (Dialogue 90 Serge Tadier)
Ecrire engage la personne et l’expose à des risques. L’atelier d’écriture travaille particulièrement cette dimension du risque qui semble être un moteur au désir d’écrire. Chaque étape de l’atelier est traversée par ce défi aux processus complexes et variés. En nous appuyant sur l’expérience des ateliers menés dans l’Yonne depuis quelques années, nous tenterons de saisir quelques moments où semble se jouer cette question : l’écriture effervescente ; l’affichage et le pillage ; le masquage et la réécriture. Enfin nous esquisserons le concept de cadre et interrogerons ce qui se passe dans la socialisation hors de l’atelier pour aborder l’idée d’une formation alternant vécu d’atelier et animations à l’extérieur. Deux témoignages de personnes ayant franchi le pas de l’animation auprès d’adultes illustreront ce propos.

Écrire ses pratiques, un pouvoir d’action sur le réel à démultiplier (dialogue 139, Christine Jeansous )
Dialogue offre depuis sa création une scène aux militants de l’éducation nouvelle, une invite à l’écriture de leurs pratiques. C’est à ce titre que la revue était invitée aux Journées d’étude de l’Institut Henri Wallon : « Écrire ses pratiques : levier de transformation sociale », avec pour défi la mise en chantier, en collaboration avec les participants et intervenants à ces journées, d’un numéro sur ce sujet.

La cavale des mots (Dialogue 139 Anita Ahunon)
Le dispositif de l’atelier est non pas d’activer une réussite dans l’immédiat mais de permettre le cheminement où se construit réellement un nouveau savoir sur l’écriture. La présentation de l’atelier est sans doute un peu floue mais volontairement : « Mettre en mots la vie des images, chercher les relations entre les choses, se libérer du réel pour ouvrir les portes de l’imaginaire et reprendre pouvoir sur le réel ».

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