au collège et au lycée

Lever les résistances en écriture (Erwan Lejeune, Dialogue 155)
Les ateliers d’écriture ne sont pas faits pour lever les résistances en écriture. Ils peuvent y aider, y parvenir parfois, mais tout ceci est pratiquement hors de propos. Le noyau conceptuel de l’atelier d’écriture est la création, l’appropriation de sa propre pensée écrite par un sujet, débordant le simple cadre des apprentissages. L’atelier d’écriture questionne davantage qu’il ne répond. Il bouscule, il permet une rencontre avec l’acte de création, plus qu’il ne développe les compétences langagières. Il n’est pas, à proprement parler, scolaire. Il dépasse, déborde le cadre des stricts apprentissages et démarches de construction de savoir.

Monsieur, ça compte l’orthographe ? (Erwan Lejeune, Dialogue 156)
Le changement de paradigme de l’enseignant éditeur des textes de ses élèves a pour but de mettre en place cette distanciation, ce travail de la pensée qui accède à sa propre conscience, qui rend possible la prise de pouvoir que permet l’écriture.
L’écriture, le langage, sont construits par le sujet tout comme ils participent à sa construction. C’est ce double mouvement qui est rendu possible par l’atelier d’écriture quand il dépasse la simple expression de soi, et par la transformation de la posture et donc du regard de l’enseignant.

Regards croisés sur un atelier d’écriture en collège (Dialogue 123 interview de Yves Béal conduite par Frédérique Maiaux)
Le temps de l’atelier a été ainsi réparti : quatre heures le matin dans une classe, trois heures l’après-midi dans l’autre puis quatre heures le lendemain dans cette même classe et trois heures pour terminer avec la première classe. Les horaires ont été aménagés par le professeur de français et sa collègue-stagiaire. Il s’agissait de préparer un cadre pour que des jeunes s’expriment à partir d’une démarche artistique. Le thème général était “Demain la France”, transformé en “Demain le Monde”. Yves Béal s’est appuyé sur ce qui pouvait le rapprocher des élèves en évoquant sa grand mère qui avait dans son bagage ce beau proverbe quand on est dans la difficulté : “On va pas s’en faire tout un monde » et pour ouvrir l’espoir : « Rêver le monde ». L’atelier d’écriture consiste à écrire sur le premier intitulé « Ne pas s’en faire tout un monde » puis sur le second intitulé « Rêver le monde » pour aboutir au tressage d’un texte unique.

De la page blanche à la scène… Peut-on écrire quand tout le passé scolaire nous serine le contraire… (Dialogue Hors Série, Yves Béal)
L’expérience que je vais évoquer ci-dessous s’est mise en place depuis plusieurs années maintenant dans plus de 20 lieux différents, avec des élèves d’écoles primaires, avec des classes de collèges, avec des classes de lycée et de lycée professionnel, avec des élèves d’atelier-relais, mais aussi dans le cadre de projets inter génération entre élèves d’école élémentaire et résidences pour personnes
âgées. C’est dire si l’atelier d’écriture peut constituer un véritable outil pour prendre pouvoir sur l’écrit à tous les âges de la vie et quel que soit le cursus des participants.

Atelier de création poétique A propos de l’acte d’écrire (Dialogue Hors Série Christine Jeansous)
Le rôle de l’école est de faire construire la norme par les enfants. Non pas d’enfermer, ne de développer une attitude de soumission à la norme, mais de permettre un positionnement volontaire par rapport à celle-ci, volontaire et conscient des effets de sens possibles.

Charivari poétique… ou la poésie peut-elle « foutre le bordel » dans la pédagogie ? (Dialogue 118 Yves Béal)
Nous voilà loin de la récitation, nous sommes dans le récital et de cette expérience-là, pourquoi ne pas garder l’idée d’un récital tous les matins de chaque jour d’école, histoire de voir si la poésie ne nous transformerait pas le monde, du regard sur soi au regard sur les autres, du regard sur l’école au regard sur apprendre, du regard sur ce qui nous entoure au regard sur cette vie que les hommes ont comme richesse commune et qu’il faut s’employer alors à préserver, à rendre belle.

La poésie au collège (Dialogue 37, Ginette Poupard)

Ecriture de scénarios au lycée (Dialogue 104 Séverine Vermeersch)

Quelques idées reçues sur l’atelier d’écriture (Dialogue 108 Sylvie Cordesse Marot)
L’objectif de cet article est de donner à des collègues les moyens de transposer ces dispositifs à leur contexte d’enseignement et de créer leurs propres consignes à travers : une analyse d’ateliers d’écriture, une réponse à quelques idées reçues sur l’atelier d’écriture, la publication d’un dispositif inédit.

Écriture Poétique en langue étrangère : une pédagogie de l’événement (Dialogue 117 Joëlle Cordesse)
L’atelier d’écriture est une philosophie. Le premier renversement de perspective qu’il comporte nous vient des avancées théoriques de la poésie du XXème siècle et se résume avec la célèbre phrase de Paul Valéry : « On n’écrit pas avec des idées mais avec des mots. » Partir des mots pour construire du texte et du sens. D’abord réunir des mots, des phrases. Ensuite, lire le corpus, créer du lien entre des matériaux rassemblés par le hasard ou par une logique autre que celle de la raison.

DES ATELIERS D’ECRITURE EN PHILOSOPHIE ? (Dialogue 89 Nicole Grataloup)
Cet article se fonde sur le travail que le secteur philo du GFEN mène depuis 10 ans maintenant autour de l’écriture en philosophie, et plus particulièrement sur l’expérience de l’atelier d’écriture que nous avons animé sur quatre demi-journées du stage de septembre 1997, qui s’intitulait « Ecrire de la philosophie ». Il ne s’agira pas ici d’analyser l’atelier lui-même (le compte-rendu détaillé en sera publié dans le numéro 6 de Pratiques de la Philosophie, la revue du secteur), mais de tenter de cerner quelques-unes unes des conditions de possibilité et la spécificité des ateliers d’écriture en philosophie, d’en montrer l’intérêt et la légitimité.

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