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atelier d’écriture poésie à Bayonne

emancipatoire

vendredi 23 octobre, de 15h à 18h au SQUARE GOURMAND,
2 bd Jean d’Amou, Bayonne

atelier d’écriture
POESIE

mystère dérapage avenir gratuit taclant caressé partagé cosmique mais social

L’atelier d’écriture est ouvert à tous, particulièrement à ceux qui n’osent pas écrire : nous allons tordre le cou à la page blanche, et découvrir ensemble comment faire de la langue un matériau à appréhender palper manipuler déformer.

Nous pourrions appeler ce que nous allons vivre dans cet atelier : L’EMANCIPATOIRE.

 

 

 

LES POESIQUES au Mée sur Seine

cabine tel les poesiques

OPNI #3*
Le collectif ô débi s’embarque sur mars !

Le Chaudron sera la capitale ô débi ce samedi 14 novembre.
Pour vous remettre du vendredi 13, que chacun vienne avec son envie de découvrir, ses désirs de mots, de musiques, ses velléités d’improvisation !

Nous vous invitons à un Atelier-Scène où vous pourrez si vous le désirez être acteur, spectateur, chef d’orchestre…
La scène sera parfois ouverte, elle sera parfois mue par des rencontres étonnantes.

Une scène de tous les possibles où les textes vont se construire et se découvrir dans la grande lignée des ateliers d’écriture du GFEN.

* Objet Poétique Non Identifié

programmation des ateliers ôdébi

Programmation 2015-2016
Ateliers ôdébi

MJC Cordier,
Avenue du Vercors au Mée / Seine,
les samedis de 14h30 à 17h30

Samedi 26 septembre : atelier découverte
Pour tous ceux qui veulent découvrir l’atelier d’écriture, se redécouvrir en train d’écrire. Si découvrir signifie « ouvrir une oreille sur l’inconnu ». Alors l’atelier d’écriture déliera notre langue, pour la mettre en travail, pour écrire ensemble des textes étonnants. 

Samedi 10 octobre : atelier «marelle»
Ce jeu qui a traversé notre enfance, ces cases sur lesquelles on a sauté à cloche pied… Joindre la terre au ciel en jouant à l’équilibriste… Et si ce jeu d’enfance pouvait délier notre plume. Case après case, nous découvrirons une dynamique de création surprenante.

Samedi 28 novembre : atelier «contes»
Un conte s’invente, se déforme, se réinvente. Aventure orale avant tout, le conte nous façonne depuis tout petit. Et pourtant, parfois, le fil d’une narration peut nous amener à écrire…

Samedi 12 décembre : atelier «lettre de motivation»
Il y a des écrits qui ont besoin de nos ailes, et des imaginaires qui se construisent sur la vie réelle. La lettre de motivation en fera les frais, elle nous dévoilera ses mystères.

Samedi 23 janvier : improvisation poétique
Ce que l’improvisation a à voir avec l’écriture. Cet atelier d’écriture nous ouvrira les portes de l’improvisation poétique orale…

Samedi 6 février : atelier «bateliers»
Que nous apprennent les bateliers ? Une écriture sur fleuve, en cheminement entre deux berges, où les escales jalonnent le cours de la vie. Et si on s’octroyait un temps en suspension entre passé et présent, le temps de voir passer les péniches…

Samedi 12 mars : trois heures, une œuvre
Les ateliers sont des défis, ceux de mettre en jeu des processus de création. Alors on lance le défi. Trois heures, le temps de l’atelier. Et si le temps, la réduction du temps, le manque de temps nous permettait de faire oeuvre ?

Samedi 9 avril : théâtre d’objets et écriture
Quand le théâtre d’objet déplace notre regard jusqu’au fond des choses. Amenez un objet du quotidien. Il prendra une dimension que vous ne soupçonnez pas…

Samedi 28 mai : odeurs et écriture
L’odeur prise comme déclencheur d’écriture. Déclencheur olfactif ! Est-ce bien raisonnable ? Vous ne pouvez pas imaginer tout ce que votre nez peut vous donner à écrire.

Samedi 25 juin : le corps écrit ?
Mais qu’en est-il du corps dans le processus de création ? Cet atelier d’écriture et de mise en espace nous permet d’éprouver des situations où le corps et l’écrit peuvent s’imbriquer et ouvrir des possibles.

L’inscription se fait pour un seul atelier à la fois, quelques jours avant celui-ci par mail ou au 01 60 66 63 39
Tarifs : adhérent ô débi 4 € , non adhérent 6 €

Cher-e Secteur-e

J’ai pris beaucoup de plaisir à augmenter, grâce à toi, mon petit fragment de réalité.

Je suis descendue un peu plus profondément dans la grotte où trottent des milliards multipliés par des milliards de signes.

Le code est ce qu’on en fait.
Il est plein de scarabées mordorés.

I000II 000 III00 IOIIO

Nous avons commencé par aligner des petits trous creusés dans la pierre avec un objet pointu.

Nous alignons maintenant des petits trous creusés dans le blanc en les séparant par des objets pointus.

Les deux sont les dents (ce qu’on retrouvera seulement de nous) avec lesquelles nous essayons de mordre dans les couches inférieures, invisibles, inaccessibles, pour en rapporter un succulent morceau.

On peut être certain que les dents vont encore changer de forme. C’est l’évolution.

Mais qui peut penser que nous atteindrons jamais le fond du pot? Parce qu’il est sans fond? Peut-être. Surtout parce que nous inventons de l’obscur à dénouer, sans cesse.

Cher-e Secteur-e,

Tu tiens haut, tu tiens bon la pelle pliante des fouilles dans l’inconnu.

Seule cette taupe insatiable – la création – qui ne peut entrer dans aucune culture sans y créer des trous, des labyrinthes, des tumulus, des strates, des éboulements, des dérangements, rappelle à chaque surgissement qu’on ne peut maîtriser, classer, commander, extraire, évaluer, décrire – sans en payer le prix.

Le prix est bon à payer quand on voit les petits hommes  rire après les papillons de leurs rêves.

Il est mortel s’il annonce seulement l’extinction des feux.

Mais qui donc se méfie de la création?

Domi

Savoir et création – Dialogue n°156

Dialogue n° 156 – Savoir et création :
un couple indissociable ?

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Peut-on construire des savoirs sans faire acte de création ? Peut-on faire acte de création sans construire ses savoirs ? Ces questions qui interrogent, traversent le GFEN depuis de nombreuses années, sont reprises dans ce numéro.

N’y aurait-il pas un noyau central inhérent à l’activité humaine, dont la création et la construction de savoirs seraient les deux pôles. L’homme a besoin de ses deux jambes pour marcher. Il a surtout besoin du déséquilibre qu’entraîne l’articulation de ses deux jambes pour avancer. N’en serait-il pas de même pour savoir et création ?

Que l’on interroge le travail d’une oeuvre ou la construction d’un savoir, un mouvement, un déplacement s’opère, oblige à ouvrir une autre appréhension du monde. Chacun de ces pôles sont des articulations essentielles pour mettre en mouvement notre pensée, notre engagement dans la pensée.

En quoi ces ressorts d’émancipation nous semblent-ils essentiels ? Comment croiser les diverses approches portées par le mouvement pour que, sur tous les terrains (scolaire, éducatif, culturel), chacun puisse être acteur, transformateur, porteur d’émancipation pour chacun d’entre nous ? Quels espaces construire ensemble pour permettre d’inventer de nouvelles démarches de création, de construction de savoirs ?

Articuler création et savoir, c’est permettre de découvrir nos potentiels d’imaginaire en construction constante grâce aux perturbations causées par les autres, grâce aux dérangements et déplacements qu’ils provoquent dans notre compréhension du monde. Ces déplacements sont nécessaires dans les lieux éducatifs, même s’ils dérangent. Ne serait-ce pas un moyen de dépasser les obscurantismes qui nous étouffent ?