Un atelier d’écriture met en travail la langue. Et pour cela, il interroge le collectif, la place du collectif dans un processus de création. Ce qui se joue dans l’atelier engage dans l’écrit car il délivre en chacun la possibilité de débattre sur la langue. L’atelier interroge les résistances, découvre ou redécouvre des possibles. L’atelier met en débat, dérange. Chaque inventeur, découvreur d’ateliers en livre ici une définition qui lui est propre et montre une facette spécifique de l’atelier.
Ces ateliers défendent des partis pris philosophiques. L’engagement « Tous capables » interroge en profondeur les pratiques à chaque fois remises en danger par le principe de réalité. Mais qu’en est-il du « tous créateurs » !
Comment faire alors pour animer un atelier d’écriture, ou pour en inventer un ? Il n’y a pas besoin de savoir le faire, pour oser se lancer dans l’aventure. Au contraire, osons ! Et alors nous pourrons nous interroger sur le travail de la langue, l’imaginaire, les démarches de création. Mais que veut dire animer un atelier de poésie ? Et quelle est la place des mythes ?