A quoi sert un atelier d’écriture s’il n’est constitutif d’un projet d’écriture ? Construire un projet d’écriture, pour se construire dans l’écriture. L’implications dans un élan collectif, et l’implication du sujet vont de pair. Lorsque le projet entraîne, bien plus loin qu’on n’oserait l’imaginer… Le projet, ami intime du défi, ami cher du dépassement et de la prise de conscience de nos capacités individuelles et collectives.
Ecriture et projet, Pierre Colin
En faisant de la lecture et de l’écriture des pratiques sociales, le projet place d’emblée les enfants dans une dialectique lire-écrire dans des situations qui rendent nécessaire, incontournable, le recours à l’écrit, dans un aller-retour imprégnation et production : lire pour écrire, écrire pour lire. (in « l’atelier d’écriture, le pouvoir d’écrire », 1993)
Rendre les élèves acteurs et auteurs de leurs apprentissages, Yves Béal, Frédérique Maiaux, Delégrave
Le projet d’écriture
Comme moi, l’enfant est intelligent et inventif : Une condition de son implication dans les apprentissages : lui proposer des activités qui valent le coup d’être vécues, qui l’inscrivent dans l’histoire des hommes et l’engagent dans l’aventure des savoirs. Comme moi, l’enfant a besoin de savoir où il va ; il a besoin de savoir où il en est : Une condition de son implication : le rendre « pilote » de ses apprentissages. Outre les nécessaires réflexions théoriques, vous trouverez dans cette ouvrage des pistes pratiques et des outils concrets. En marge du texte, des remarques guident l’utilisateur pour se repérer facilement. Le niveau d’adaptation au cycle de l’école ou du collège est toujours précisé. Sommaire
Ecrire. Ecrire ensemble pour vivre ensemble, Yves Béal, Dialogue 156
Un enfant qui naît porte en lui tous les possibles… en positif comme en négatif. Ni le fanatisme, ni la solidarité, ne sont inscrits dans le code génétique. Comme le souligne le GFEN, pas de génération spontanée mais des processus, qui font de toute situation d’éducation et de formation autant de chemins de conditionnement, de mise en soumission aveugle ou bien d’émancipation ?
La place du collectif, et de l’autre